Comment l’Union européenne nous protège au quotidien ?
La Commission européenne a lancé différentes campagnes de communication pour expliquer les bénéfices de l’Union européenne : EUandME pour les jeunes, EU invest, sur les politiques d’investissement et EU protects sur la manière dont l’Union européenne met en contact les acteurs d’un domaine pour assurer la protection de notre environnement, notre santé, notre sécurité et notre société. Cette dernière campagne se base sur des exemples concrets de coopération au niveau européen pour montrer à quel point travailler ensemble permet d’assurer la sécurité et le bien-être de tous. En voici quelques exemples :
Un réseau européen pour lutter contre les incendies de forêts
Nous nous souvenons tous des violents feux de forêts qui ont ravagé l’Italie à l’été 2017. Lorsque ces incendies ont commencé à se rapprocher de la ville d’Ottaviano, une vallée enclavée, le service régional de protection civile et les pompiers ne pouvaient y accéder. Leur matériel était inadapté. L’Italie a alors sollicité l’aide de l’Union européenne et a activé le Mécanisme européen de Protection Civile.
Grâce à ce mécanisme, les informations et images satellites sur l’incendie ont pu être partagées à tous les partenaires européens, notamment aux aviateurs français. Ainsi, les canadairs français sont intervenus pendant deux jours dans la région du Vésuve, touchée par ces incendies. Ici la coopération européenne a permis de sauver des milliers de vies et de préserver plusieurs villages italiens.
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Des fonds européens pour lutter contre le cycle de la pauvreté
Souvent les gens pensent que l’Union européenne n’est pas sociale. En réalité, l’UE intervient au niveau local pour lutter contre toutes les formes de pauvreté et d’exclusion sociale. Selon les statistiques, 113 millions d’Européens sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale, dont 27% sont des enfants. L’UE a donc mis en place le Fonds Social européen (FSE) et le Fonds d’aides aux plus démunis (FEAD). Ces deux fonds apportent une assistance financière et matérielle pour améliorer la qualité de vie de ces personnes.
🇮🇪 Marie Cronin, bénévole dans une association s’occupant d’un quartier défavorisé de Dublin, raconte comment les fonds européens lui ont permis de créer une banque alimentaire appelée FoodCloud : “Aujourd’hui, nous livrons un colis alimentaire par semaine à 150 familles et organisons des cours de cuisine et de nutrition pour les parents. Nous finançons également une garderie où les enfants peuvent prendre un repas chaud tout en faisant leurs devoirs”.
Un système d’alerte européen pour protéger les consommateurs
Aujourd’hui, si un produit importé dangereux est intégré sur le marché, c’est tous les consommateurs européens qui courent un danger. Pour protéger au mieux les citoyens, l’Union européenne a mis en place un système européen d’alerte rapide pour les produits non alimentaires dangereux.
Ce système s’est avéré très utile, notamment à l’automne 2017 sur le cas d’un jouet offert avec une bouteille de jus importée. Mikko Kontiainen 🇫🇮, chargé d’effectuer des tests de sécurité sur les jouets et autres produits de consommation au laboratoire des douanes, a remarqué que ce jouet était trop petit et ne respectait pas les normes de sécurité car il aurait pu facilement être avalé par les enfants. Lorsque le service des douanes a reçu les résultats du laboratoire, il a tout de suite lancé l’alerte au niveau européen grâce à laquelle tous les distributeurs de l’Union ont été informés de la dangerosité du produit. Suite à quoi, des distributeurs luxembourgeois ont signalé que le produit était aussi commercialisé au Luxembourg. Il a ensuite été retiré de tous les rayons. Purement et simplement.
EpiCARE : pour un meilleur traitement de l’épilepsie
En Europe il existe 24 réseaux de référence (ENR) spécialisés dans le traitement de maladies et infections rares. Parmi eux, EpiCARE, un réseau spécialisé dans le traitement des formes rares d’épilepsie. En 2017, grâce à ce réseau, des médecins des 28 centres issues de 13 pays de l’UE ont aidé un médecin de famille à diagnostiquer un cas rare d’épilepsie chez un jeune enfant finlandais et à lui prescrire le bon traitement.
Son cas a été présenté aux médecins du réseau (🇫🇷,🇮🇹,🇷🇴,🇬🇧,🇳🇱,🇫🇮,🇪🇸,🇸🇪) en octobre 2017. Le professeur suédois Bertil Rydenhag raconte : “après cette conversation en réseaux, notre équipe a suggéré d’utiliser le rayonnement Gamma Knife. Grâce au réseau de l’UE, nous déterminons le meilleur traitement pour les patients et s’il doit être effectué à domicile ou dans un autre pays européen”. Dans le cas de ce jeune enfant, il a été décidé qu’il soit traité à Marseille car “les équipes médicales marseillaises bénéficient d’une expérience considérable avec cette technique pour le traitement de cette forme rare d’épilepsie“. Ainsi, grâce au réseau européen ce jeune enfant a pu être opéré. Lui et sa famille ont pu reprendre une vie normale.
Source : EU protects
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Article publié le 18/03/2019