De l’importance de se préparer avant le départ

Une formation basée sur l’interculturel

Partir en stage à l’étranger quand on est mineur, ce n’est pas une chose simple pour tous. La Maison de l’Europe dans le cadre du projet Mov’Europe, cofinancé par Erasmus+, la Fondation Hippocrène et la Région Pays de la Loire, conduit avec chaque groupe des “préparations au départ” avant que les élèves en bac pro ne partent en stage en Europe.

Il n’est pas anodin de partir en stage 3 ou 4 semaines dans un pays européen. C’est pourquoi, pour profiter au mieux de cette expérience, les élèves passent aussi par une préparation au départ. En quelques mots, la préparation au départ, c’est tout un processus pour être dans les meilleures conditions mentales possibles pour partir en mobilité européenne : être prêt à découvrir une nouvelle culture, à s’adapter à un nouveau mode de vie, à s’ouvrir aux autres et à s’enrichir des différences culturelles, ça se travaille !

Pour ça, tous les élèves qui partent en stage Mov’Europe passent plusieurs heures réparties sur plusieurs journées avec les animateurs de la Maison de l’Europe. Entre jeux, discussions et ateliers sur l’Europe, tout un programme complet vise à ouvrir les esprits des élèves et à les inciter à effectuer d’intéressantes découvertes sans qu’ils ne restent focalisés sur leur propre culture.

Avoir des craintes et des attentes, c’est normal

Après avoir fait connaissance, les élèves échangent avec les animateurs sur leurs attentes, leurs motivations, leurs craintes et posent leurs questions. Tout cela est consigné bien précieusement pour que l’on puisse y répondre plus tard, et surtout, se rendre compte du chemin parcouru au retour, pendant le bilan.

Sont ensuite proposés plusieurs modules, comme la communication interculturelle, qui permet aux élèves notamment par des jeux de rôles de prendre conscience de leurs propres représentations, et d’affiner leur ouverture d’esprit et leur approche de “l’autre”. Après avoir déconstruit des préjugés et clichés qui peuvent souvent circuler, on s’intéresse au pays dans lequel on va partir de plus près pour apprendre à le connaître, même sans y avoir mis les pieds encore, tout en sachant que même si 3 ou 4 semaines peuvent paraître être une longue immersion, il est difficile de faire le tour d’une culture !

Les élèves prennent conscience qu’ils font partie de plusieurs groupes, et ont déjà plusieurs identités culturelles qui cohabitent. Ils ont souvent des anecdotes à partager sur des échanges déjà vécus.

Un stage en majeure partie financé par Erasmus+

Pour bien comprendre le cadre dans lequel ils partent, c’est à dire le programme Erasmus+ de l’Union européenne, qui co-finance en grande partie leur départ, les élèves bénéficient également de tout un atelier autour de l’Union européenne. Construction, géographie, culture générale et traditions, à travers des outils ludiques, c’est l’occasion de comprendre les avantages de la citoyenneté européenne et les objectifs des programmes de mobilité.

Passage obligatoire : un test d’anglais ou bien d’espagnol sur la plateforme OLS (plateforme d’apprentissage des langues pour les participants à des mobilités Erasmus+) pour avoir accès à des cours sur une application et un site web, pendant toute la durée du stage. C’est l’un des outils mis en places pour surmonter la fameuse barrière de la langue, et comme le disent si bien ceux qui sont rentrés de stage “finalement, on trouve toujours un moyen de communiquer !”.

Les élèves font également connaissance avec le système d’évaluation des compétences Europass qui leur permettra de présenter leur stage à de futurs recruteurs scolaires ou professionnels. L’objectif d’Europass, c’est de mettre en valeur les compétences développées par les élèves. Tout une suite d’outils européens pour tirer le meilleur de cette expérience, dont les élèves reviennent ravis.

Ils soutiennent le projet Mov’Europe

Article publié le 09/04/2020