CES : Alvaro raconte son volontariat

Une mission de 11 mois à la MFR de Verneil-le-Chétif

Alvaro Lopez est espagnol et il a 27 ans. En septembre 2019, Alvaro a commencé un volontariat de 11 mois à la MFR de Verneil-le-Chétif. Il restera en France jusqu’en juillet 2020 afin de remplir une mission proposée dans le cadre du Corps européen de solidarité (CES). Un programme européen dans lequel les 18-30 peuvent s’engager comme volontaires. 

Peux-tu nous expliquer tes missions à la MFR ?

Alvaro : « Comme il n’y a pas souvent des bus pour aller du Mans à la MFR de Verneil-le-Chétif, mon emploi du temps a été adapté et je fais des grosses journées, 3 fois par semaine. Je suis présent 10h par jour à la MFR et j’ai donc le temps de faire beaucoup de choses.

En général, dès que j’arrive à la MFR, je lis la presse espagnole pour me tenir au courant de ce qui se passe dans mon pays et la presse française pour découvrir le pays. Puis, je prépare les activités que je vais mener avec les élèves. Pendant les pauses, je vais à leur rencontre pour partager un moment avec eux et discuter.

Le soir, quand je rentre au Mans, je vais faire un peu de sport et notamment du rugby avec un club de la ville.

En fait, je résumerais mes 8 premiers mois avec cette idée simple : mon volontariat c’est une adaptation culturelle et linguistique permanente !”

Un mot français que tu aimes particulièrement ? et un mot que tu n’aimes pas du tout ?

Le mot que j’aime du fait de sa sonorité c’est “belle”, et le mot que je déteste le plus pour avoir à le dire tout le temps à mes élèves est “arrêter”.

Un premier bilan des 8 premiers mois ? Et après ?

Alvaro : « Ce que j’aime le plus, c’est mon apprentissage très rapide de deux langues : le français que je parle au quotidien à la MFR et l’anglais que nous parlons à la maison. J’espère qu’à la fin de ma mission, je serai capable de parler français couramment !

Enfin, comme la MFR de Verneil-le-Chétif est spécialisée en agriculture et aménagement paysager, j’ai la chance de découvrir au quotidien plein de choses en lien avec ces spécialités !

Maintenant qu’on approche de la fin de mission, je pense aussi à l’après. J’aimerais m’insérer sur le marché du travail mais avec la crise économique et la récession qui s’annonce, je ne vais encore pas trouver de travail en Espagne ! Alors, je vais continuer mon apprentissage des langues, soit en voyageant et en travaillant en même temps, soit en postulant dans un programme comme Au pair.”

Quels conseils donnes-tu aux jeunes qui veulent partir en volontariat ?

Alvaro : « Cela change selon les personnes, tout le monde n’est pas prêt à quitter sa zone de confort…

Mais c’est une très bonne façon d’apprendre des langues, de savoir vivre de façon indépendante, de connaître d’autres modes de vie, d’apprendre à gérer son argent, et même de savoir comment vivre avec de nouvelles personnes qui ne vous connaissent pas ! C’est une manière plus agréable d’apprendre à être autonome !”

Une chose de ton pays qui te manque terriblement ?

Alvaro : « Ma région, l’Andalousie me manque beaucoup ! Partager des moments avec mes proches ! Et aussi l’huile d’olive de ma grand-mère qui est délicieuse !”

Gracias Alvaro!

Article publié le 14/04/2020