CES : Lorenzo raconte son volontariat

Une mission de 11 mois à la MFR de Nogent-le-Bernard

Lorenzo Onisto est italien et il a 28 ans. En août 2019, Lorenzo a commencé un volontariat de 11 mois à la MFR de Nogent-le-Bernard. Il restera en France jusqu’en juillet 2020 afin de remplir une mission proposée dans le cadre du Corps européen de solidarité (CES). Un programme européen dans lequel les 18-30 peuvent s’engager comme volontaires. 

 Lorenzo, peux-tu nous dire un mot sur ta mission ?

Lorenzo : “Cela fait déjà 8 mois que je suis en France, pour un volontariat européen dans la MFR de Nogent-le-Bernard, située dans un village à 35 km du Mans où je vis avec 5 autres camarades venus d’Italie, d’Espagne et d’Allemagne.

En un mot sur ma mission, je dirais que j’en suis très content ! Le travail à la MFR y est très stimulant et l’ambiance y est très sympa !

Pour être plus complet, ma journée commence à 7h30, quand je vais prendre le bus pour aller à la MFR. Pour m’y rendre j’ai environ 1 heure de transport, donc à 8h30 j’arrive au bureau. Au quotidien, je travaille avec les élèves de 4 classes : CAP1; CAP2; 4ème et 3ème. Je fais différentes activités avec les élèves : j’aide le professeur d’anglais dans son cours, je fais des présentations sur l’Italie et l’Union européenne, et enfin je prépare des animations pour les veillées.

Par exemple avec la classe de 3ème, nous avons travaillé à la réalisation de deux maquettes pour expliquer les effets de la pollution : une maquette montrant une ville propre et une montrant une ville polluée. Je suis passionné par le thème du changement climatique et des transports doux et j’ai ainsi souhaité sensibiliser les élèves à ces questions. J´aime beaucoup être en classe avec les élèves : je me sens très utile et j’ai l’impression de leur apporter beaucoup de choses.”

C’est très positif, et par la suite quelles sont tes projets ?

Lorenzo : “Je vais profiter de ma présence en France pour passer l’examen du DELF (Diplôme d’études en langue française) pour attester de mon niveau B2, nécessaire pour chercher un travail en France ou en Belgique, notamment au sein des Institutions européennes. C’est mon rêve : travailler au sein des Institutions européennes mais si je n’y arrive pas, je me vois bien vivre en France également. J´aimerais beaucoup travailler sur les politiques des transports, où environnementales, ou encore pour développer la mobilité des jeunes européens.

J’ai eu un vrai coup de foudre pour la Sarthe et Le Mans. Je m’y sens comme à la maison ! J’ai pu y rencontrer beaucoup des jeunes, des français et des étrangers très facilement, par exemple dans le centre-ville du Mans !”

Quand un jeune de MFR te demande pourquoi c’est important de partir, quelle est ta réponse ?

Lorenzo : “A tous les jeunes qui souhaitent partir en volontariat européen, j’ai envie de leur dire que c’est une bonne opportunité pour gagner des compétences et des connaissances au niveau professionnel ; je pense que vivre à l’étranger permet de devenir autonome et indépendant. Mais le plus important selon moi, c’est que cela permet de mieux se connaitre et de se confronter à une culture différente. Enfin, la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères est un vrai avantage et une ressource précieuse pour la recherche d’un travail !”

Article publié le 21/04/2020