Simon : “Le SVE m’aide à mieux comprendre le handicap”

Simon : “Je vis tous les jours un choc culturel”

Pour ce nouveau numéro de notre série “30 ans d’Erasmus“, nous retrouvons Simon, jeune Manceau parti effectuer un Service volontaire européen (SVE) en Russie.

Au programme, un échange sur Skype pour joindre l’intrépide volontaire, un aperçu en photo des paysages russes et de la vie en Russie, quelques conseils pour utiliser les transports en commun russes, et enfin l’intégralité de notre conversation sous forme audio.

Simon nous présente sa vie en Russie, son travail auprès des personnes en situation de handicap, ainsi que ce qui l’a motivé et le motive toujours à en apprendre davantage sur ce pays. La Russie, est-elle plus proche de l’Europe qu’on ne le pense ? “C’est… différent mais pas tant que ça en fait” nous informe Simon. Bonne découverte !


Les premières minutes de notre échange Skype avec Simon !


L’album photo de Simon, sa vie de Moscou à Samara.


L’anecdote de Simon

Depuis ton arrivée, quel est le moment insolite qui t’as le plus marqué ?

Le système des marchroutkas: ces minibus (ou vans selon les conducteurs) sont à mi-chemin entre un bus (moins répandus en Russie qu’en France) et un taxi (assez cher généralement). A Samara, au centre ville, un billet de marchroutkas coûte 25 roubles, soit moins de 50 centimes d’euro, mais le prix peut varier selon l’arrêt où vous montez et celui où vous descendrez (jusqu’à 100 roubles sur certains trajets). Ils suivent un itinéraire fixe, d’un point A à un point B. En montant dans une marchroutkas, il faudra donner votre argent au chauffeur qui s’occupera de vous donner votre billet et de vous rendre votre monnaie, comme en France, mais tout en conduisant et parfois tout en étant également au téléphone…

Un marchroutkas (à gauche) aperçu à Samara.

Lorsque vous voulez descendre à votre arrêt plusieurs options s’offrent à vous : le signaler au chauffeur en appuyant sur un bouton, vous approcher de la porte, ou lui crier en russe que vous souhaitez descendre. Si cela vous arrive, exclamez-vous haut et fort “На остановке остановите!” (Arrêtez-vous à l’arrêt!), en rajoutant un “будьте добры” (soyez gentil) ou un “пожалуйста” (s’il vous plait) pour être poli. J’ai pu le constater personnellement en empruntant ces marchroutkas, et comme on dit en russe, “Тише скажешь дальше выйдешь” (« Plus discrètement vous le demanderez, plus loin vous descendrez »).

Les marchroutkas fonctionnent comme des bus, mais sont moins grands qu’en France.


L’interview radio avec Simon

 

Пока пока !