Myléna : “Le volontariat européen j’y pense depuis longtemps !”

Une mission de 12 mois aux Pays-Bas

Myléna Reverte du Mans commence le 1er février un volontariat européen d’un an, dans la ville d’Utrecht aux Pays-Bas, dans une association qui promeut le véganisme.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Originaire du Mans, j’ai étudié dans ma ville natale… mais aussi en Chine ! Maintenant à 24 ans, et alors que mes études sont terminées, je suis de retour dans la Sarthe et je ne ressens pas encore l’envie de me lancer dans une carrière professionnelle car je ne suis pas encore sûre de mes choix. Je ne veux ni m’enfermer dans un job qui ne me conviendrait pas, ni me sentir retenue ici par un CDD ou un CDI. C’est la raison qui me pousse à faire partie du Corps européen de solidarité (CES). Le volontariat européen ne me fera pas ressentir autant de pression que dans un travail classique. En quelques sortes, j’aurai un contrat d’un an non renouvelable qui me permettra de choisir, librement, si oui ou non j’ai envie de poursuivre dans tel ou tel domaine. Ce volontariat tombe au bon moment pour moi.

Toi qui a été jusqu’à étudier en Chine, penses-tu que ce nouveau projet te plaira ?

Globalement oui ! Tout d’abord, parce que j’étais déjà venue à la Maison de l’Europe il y a quelques années pour me renseigner sur la mobilité en général et depuis cette visite, j’ai gardé cette possibilité de faire un volontariat européen dans un coin de ma tête. Je suis vraiment certaine de le faire maintenant, c’est le bon moment ! En fait, dès que j’ai vu cette annonce sur Facebook, parmi 5 autres projets, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai réussi à décrocher plusieurs entretiens en à peine 2 mois et c’est ProVeg qui m’a le plus intéressé. Je crois sincèrement que j’ai trouvé ce volontariat rapidement car je suis très motivée et j’ai fait preuve de persévérance.

Pour ce qui est de ma destination, les Pays-Bas, c’est un pays que je ne connais pas encore mais les personnes que je rencontre me disent que du bien de ce pays ! Par exemple, j’entends souvent dire qu’ils sont plus en avance que nous sur les questions environnementales : regardez le vélo ! C’est le pays du vélo et visiblement cela rend les gens heureux ! J’ai vraiment hâte d’aller à Utrecht… même si pour l’instant je ne maîtrise pas encore le néerlandais… mais je suis quand même capable de dire bonjour : “hoi!”.

Sais-tu déjà ce que tu feras dans l’association qui va t’accueillir ?

Pour moi le véganisme est encore un univers que je m’apprête à découvrir car même si j’ai fait un stage à Melbourne en Australie dans une entreprise de cosmétique végane, je pense que les activités de l’association ProVeg à Utrecht sont bien différentes. Par les actions de l’association il faudra surtout sensibiliser et faire réfléchir les personnes à leur consommation de viande et de légume. C’est aussi un enjeu environnemental, donc les questions liées à l’écologie seront aussi importantes ! Les consommateurs sont maîtres de leur consommation, il faut donc les accompagner dans le choix de l’alimentation qu’il font.

A l’origine, l’association ProVeg a été montée par un couple qui s’est ensuite rapproché du réseau ProVeg international. L’association néerlandaise compte aujourd’hui 7 salariés et une vingtaine de volontaires ou stagiaires. Je ne serai donc pas la seule à être en volontariat ! Parmi eux, une autre volontaire européenne du Corps européen de solidarité, Hannelore venue de Belgique, sera en binôme avec moi. Nous vivrons aussi en colocation. Je croise les doigts pour que le contact passe entre nous.

Te sens-tu plus citoyenne européenne ou citoyenne du monde ?

C’est vrai, j’ai déjà beaucoup voyagé ! Cette question n’est pas simple mais je me rends bien compte des avantages de la citoyenneté européenne. Par exemple, lorsque j’étais en Australie des Brésiliens ne pouvait obtenir qu’un student visa, rien de plus, alors que moi, citoyenne européenne, j’ai eu facilement  accès au working holiday visa. Cela signifie que les Brésiliens n’étaient pas autorisés à travailler…

La citoyenneté européenne est importante, je m’en rendrai encore compte aux Pays-Bas (espace Schengen, assurance maladie, prix des appels téléphoniques…). Enfin, en tant que française, j’ai aussi la chance d’être bien accueillie puisque nous bénéficions d’une bonne image à l’étranger.

Article écrit avec l’aide de Marin, (en stage de 3ème)

Article publié le 23/01/2020