Un binôme France-Espagne
En septembre 2019, deux nouvelles recrues ont intégré l’équipe de la Maison de l’Europe. Dans le cadre du Service civique et du Corps européen de solidarité, Manon et África, auront pour principale mission de sensibiliser les Sarthois à l’Union européenne.
Cela devient presque rituel à la Maison de l’Europe. Depuis 2016, deux programmes permettent l’accueil de jeunes volontaires au sein de notre équipe : le Service civique et le Corps européen de solidarité (ex-SVE). Successivement arrivés de France, de Roumanie, d’Allemagne, d’Italie ou d’Espagne, ces jeunes âgés en moyenne de 22 ans profitent de leur mission pour s’immerger dans un univers associatif professionnel. Force de proposition, Claudia, Paul-Louis, Olimpia et les autres (ex-volontaires) contribuent par leur motivation à nourrir des projets auxquels nous n’aurions parfois pas pensé. C’est aussi un soutien précieux pour un centre de ressources comme le nôtre puisqu’ils nous épaulent dans nos missions d’intérêt général.
Cette année encore, nous sommes donc très heureux d’intégrer dans notre équipe deux nouvelles recrues ; Manon Laporte 🇫🇷 et África Amador 🇪🇸. Ce binôme franco-espagnol nouvellement constitué nous réservera sans nul doute de belles surprises cette année. Et comme leur volontariat ne fait que commencer, voici une petite présentation avec les deux jeunes filles.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre la Maison de l’Europe ?
África : « Je viens de terminer mes études en Espagne. Mon premier souhait était maintenant de mettre en pratique mes connaissances et me confronter au monde professionnel. C’est pour moi un bel objectif que de quitter ma zone de confort, mon quotidien. Je ne parle pas français. Je n’étais jamais venue en France. C’est donc une manière pour moi d’atteindre de nouveaux objectifs personnels. Petite anecdote : depuis que je suis arrivée, j’ai été très surprise par les horaires auxquels vous prenez vos repas. En Espagne nous mangeons bien plus tard que vous ! Alors je m’adapte, j’essaie de manger plus tôt même si je n’ai pas toujours très faim à 12h30. »
Manon : « L’Union européenne est un sujet qui m’intéresse énormément. Elle offre de très nombreuses opportunités, ça je le sais… mais je me suis rendue compte que je ne connaissais qu’une infime partie de tout ce qu’elle peut nous apporter. Comme le volontariat est un domaine que j’aime particulièrement, j’ai saisi cette chance pour notamment être en contact et travailler avec des Européens (dont certains sont en Sarthe dans divers lieux de mission). C’est certain, cela m’a motivé à postuler pour ce projet ! De plus, cette mission propose beaucoup de temps d’animation avec les plus jeunes notamment. Or c’est un domaine dans lequel je souhaite me spécialiser plus tard. »
Que représente l’Union européenne pour vous deux ?
África : « Je pense que l’Union européenne est essentielle dans la préservation de la paix. Dans le contexte de mon volontariat européen, l’UE m’offre une réelle opportunité de découvrir la France et d’apprendre de nouvelles pratiques professionnelles. D’un point de vue personnel, cette année que je m’apprête à vivre ici sera très probablement enrichissante. D’ores et déjà cela m’a permis de rencontrer différentes personnes de divers pays que je n’aurais sans doute jamais côtoyé si je n’étais pas venue faire ce volontariat européen. »
Manon : « Tout d’abord, j’espère en apprendre davantage sur l’Europe et l’UE. C’est un incroyable avantage de voir de l’intérieur ce qu’elle peut nous permettre de faire. Ensuite, ce Service civique me permettra d’expliquer le projet européen aux différents publics que nous rencontrerons lors d’événements, ou lors d’animations pédagogiques et culturelles. L’UE c’est aussi pour moi, l’occasion de travailler avec África, ma nouvelle collègue espagnole. »
África, tu es espagnole, pourquoi as-tu choisi la France pour faire ton volontariat ?
África : « Au regard de l’offre de mission, j’ai pensé qu’avec la Maison de l’Europe je pourrai évoluer dans un domaine qui m’intéresse, celui de l’éducation. Aussi, comme la France m’a toujours plu j’ai postulé car cela représentait une belle opportunité à saisir. J’espère aussi apprendre le français car j’estime que c’est fortement valorisé de parler français pour un job ou pour un autre. En fait, cela fait sens avec mes études en lien avec l’éducation la pédagogie, l’inclusion éducative et l’exclusion sociale puisqu’à l’avenir, j’aimerais travailler dans le domaine de l’aide humanitaire auprès des réfugiés où beaucoup d’enfants sont à prendre en charge. Et c’est un fait, comme beaucoup de réfugiés parlent français, je pense qu’apprendre la langue de Molière ne pourra que m’être utile pour communiquer avec eux. »
Bonne mission !
Article publié le 16/09/2019