Retour sur l’expérience d’Elisa partie en Serbie en SVE

Volontaire en Serbie, Elisa dresse un bilan de son expérience

Il y a 11 mois, la jeune sarthoise Elisa Véron partait en Serbie pour faire un Service Volontaire Européen. Sa mission aura duré un an : de janvier à décembre 2017. Ainsi, c’est à distance qu’elle dresse un premier bilan sur son expérience passée en Europe de l’Est.

Pourquoi as-tu décidé de partir en SVE ?

Je voulais partir à l’étranger depuis très longtemps mais je ne trouvais aucun moyen de réellement partir jusqu’à ce que je vois l’article d’un ami parti un an en Italie. Je me suis aussitôt renseignée auprès de lui et quand j’ai su qu’il avait effectué un SVE, j’ai tout de suite eu envie de partir à mon tour en tant que volontaire européenne. Enfin, cette envie de partir était guidée par la volonté de découvrir une nouvelle culture européenne.

Quelles sont tes missions à Novi Sad ? 

Je travaille en tant que volontaire dans une association nommée Jules Verne. Là-bas, j’y enseigne le français. Je travaille le matin avec les maternelles (de 2 à 6 ans) où on leur apprend le français via des jeux, des activités théâtrales, ou par le biais de la musique. Sinon, le soir, il y a différents groupes allant de 7 ans à 20 ans ! Le but pour certains de ces groupes est d’entraîner les étudiants afin qu’ils passent le diplôme DELF de français selon leur niveau.

Y-a-t’il des choses et faits qui t’ont étonné ou choqué en Serbie ?

Je ne saurai plus trop dire car je me suis toute de suite adaptée à mon nouvel environnement. Je n’ai pas eu d’important choc culturel. Peut-être le fait d’encore pouvoir fumer partout… Une particularité toutefois, certaines stations de bus n’ont aucun nom et il m’était difficile de me repérer dans les débuts. Autre chose ; les petits déjeuner à l’école ! Dès 8 heures, les jeunes serbes vont manger du pâté et des encas très salés. Au cours de mon SVE, j’ai rencontré des gens très ouverts d’esprit, en général il sont très accueillants.
J’y pense. Les filles ont des tenues assez courtes ici. Je pense que l’on est conditionné en France. Je sais qu’elles seraient considérées comme très vulgaires en France alors qu’ici c’est la “normalité”. J’ai des amies serbes qui sont déjà allées en France et elles s’y sentaient mal à l’aise du fait du regard des gens, alors qu’ici il n’y a aucun problème et personne ne viendra t’embêter pour ça.

Est-ce que le SVE s’est toujours bien passé ou as-tu rencontré des problèmes ?

C’est vrai qu’il y a parfois eu des problèmes de communication. C’était assez compliqué au début. Et puis il y a tout de même des différences culturelles. Il faut s’y habituer car parfois certaines personnes se sentent vexées alors qu’il n’y a aucune mauvaise intention. Malgré ce petit détail, tout s’est toujours très bien passé lors de mon SVE. Je m’y sens vraiment bien. Les enfants sont juste géniaux et me font oublier le moindre petit problème qui pourrait éventuellement se pointer !

Tous les jours, je réalise mes désirs, même les plus petits. J’ai une importante liberté ici. Tellement que j’ai fait le choix de rester une année de plus en Serbie, du coup je vais avoir du temps de voyager et de perfectionner mon serbe ! Car je regrette parfois de ne pas parler serbe couramment, du coup j’aurai le temps de m’améliorer. Je ne suis pas inquiète.

Est-ce que tu as des conseils pour les futurs SVE ?

Mon conseil serait de ne pas hésiter ! Foncez ! Plus sérieusement, il faut bien se renseigner sur les associations d’accueil et les missions confiées aux volontaires, afin d’éviter toutes les mauvaises surprises. Mot mot d’ordre : profiter de chaque seconde car, au final, le temps passe très très vite !

 

 

Article publié le 27/11/2017